| give up and be destroyed |
Tiens, ici, là, juste maintenant, m'est venue pour la première fois l'idée, peut être, de ne plus bloguer.
L'envie d'écrire des histoires sur le plafond blanc de ma chambre, si souvent fixé, ou sur la surface poussièreuse de mon bureau. De les inscrire sur les rails du train, sur les murs de la ville et la porte des toilettes publiques. De laisser le plus bel été du monde sur les contours tous proches d'un autre corps, sur le galbe d'un sein, l'intérieur d'une fille. L'envie de dire aux élèves attendus, à un air de guitare, et au creux de mon lit aux petites heures du matin. L'envie aussi, de me taire et d'écouter les amis , les gens et l'intensité du silence retrouvé. |
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| Lucie pense aussi des fois |
Lucie pense aussi des fois, et elle se demande douillettement, du plus profond de son lit, si ceux qui la lisent aussi s'ennuient.
Et comme son amie est trop occupée à ne rien faire, elle se dit qu'il est temps de vous faire travailler un peu.
Allez, dites un peu à Lucie qui vous êtes. En échange, cher lecteur, elle te dira qui tu es. |
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| Ludwig, et oublier tous ses soucis |
With its exhibition “The Eighth Square”, Museum Ludwig is venturing to the furthest fringes of sexuality. This will be the first time that artists’ approaches to marginalized sexuality have received such a comprehensive showing. The exhibition includes over 260 works from more than 80 artists, giving a broad overview of transsexuality, homosexuality and intersexuality, transgender, gender-crossing, drag and cross-dressing in art. ___ The title “The Eighth Square” comes from a rule in chess. If a pawn makes it to the eighth square, it will transform into a queen. A gender change that turns everything on its head: the weak become strong, and losers become winners. The exhibition wishes to show this transformation, which countermands the dominant heterosexual gender roles, and call for the possibility of a free, deregulated sexuality. ___ “The Eighth Square” traces out the desire to transmute into another sex and toy with gender ascriptions. And this highlights the fact that sexuality – especially when outside the norm – is a matter of trembling and transmuting, of passion and power, seduction and sadness, misery and magnificence. But the exhibition also recalls the social and political struggles through which sexual self-determination had to and still must be wrested – and often precisely by artists. For art alone allows the subject to be experienced in all its fascination. Not only does it permit a riskfree game with gender and forbidden desires, but it alone can encompass all the contradictions. What does this mean for divergent desires? What does it mean after liberalisation, in a world standardized to death? How does this world look to feminine men and to masculine women? ___ The nine sections of the exhibition extend over several floors of the Museum, combining a strong documentary accent with great erotic charm and artistic quality. |
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| Rien |
Oui, je sais, il ne se passe rien. Il est utile, des fois, que rien ne se passe.
Et Lucie ne dit pas ça parce qu'elle est en train de lire Marguerite Duras et qu'elle n'aime pas tant que ça, mais que ça l'influence. Elle, elle préfère une autre Marguerite, la Yourcenar, mais ça, on s'en fout. Ou presque.
Pourtant, il y a eu des départs, des arrivées.
Il pleut.
Si c'était possible il ne resterait plus qu'à s'ennivrer, beaucoup, sur une piste de danse, avec des guitares. On ne penserait à rien. Juste au prochain verre. Juste à la limite à une fille là-bas qui aurait l'air plutôt jolie.
C'est bien de ne rien faire, parfois, à Bruxelles, au mois d'Aout. |
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| En Aout, il faut voir grand |
Ah! Bruxelles au mois d'Aout.
Il pleut.
On s'emmerde.
Tous tes amis sont en vacances, mais pas toi.
Il y a plein de trucs à faire à Bruxelles, mais tu n'as pas envie?
Lucie te félicite. Profites- en à fond pour t'ennuyer dans les grandes largeurs!
Tu peux même aller faire un tour là pour voir un film documentaire sur les cartes postales, les touristes et Barcelone.
Et là pour découvrir un blog qui ne sert à rien, et qui est donc indispensable. |
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| Bulletin Météo- Avis aux OPIA (objets potentiels d'interet amoureux) |
Retour du Karma sur Amie de Lucie, pour une durée indeterminée. A prévoir, sourires en coin pour rien du tout, gueule béate dans le métro, bonne humeur contagieuse, moral d'acier, chance indécente ou presque, heures de sommeil réduites, PleinOpen Air au Nova, Stereototal et aussi, surement, du cul. Et de la tendresse, aussi, quand même.
Indice de séduction / rayonnance: 8/10, pensez aux crèmes solaires.
OPIA, prière d'envoyer manifestation d'interêt ici même, de la hurler vers le ciel ou de la sceller avec attention dans une bouteille jetée à la Senne. |
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| Bande son de quatre semaines en Juillet |
J'ai demandé à Maria, Francesca, Irene, Raquel, Luis, Pere, Dani et Marina ce qu'ils écoutaient, et voilà ce qui en est sorti. La bande son de quatre semaines en Juillet. A écouter pendant qu'on ne fait rien et qu'on se sent nostalgique, heureux et triste à la fois, en pensant au passé, et à l'avenir. Avec du Rhum ou quoi. Et aussi un peu amoureux. Ou pas. Ou même juste entre les deux.
Mastretta
Cabo San Roque (et leur titres qui tuent, du genre: "commando tofu") Antonia Font (du pop rock en catalan, et leur niou disc en ecoute)
Astrud
Jorge Drexler
Los delinquentes (flamenco fusion)
Rakel Winchester (flamenco punk, qui l'eu cru)
Ca vous plait? |
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| Désir |
Si là maintenant une fée apparaissait, probable que l'amie de Lucie lui demanderait encore une fois ca:
ca:
et ca: 
Hola? Madame la Fée??? |
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| "Catalinsky" |
L'amie de Lucie est bien arrivée. Elle est un peu nostalgique alors elle révise son Catalan en attendant.
Somniatruites: rêveur
Aixafaguitarres:bonnet de nuit
Branquitort: fou
Pelacanyes: nouveau riche
Baligabalaga: balle perdue
C'est sûr avec ça, elle ira loin. |
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30 août 2006 
posted by L'amie de Lucie at 17:26 - 
