Il est possible qu'un jour d'oisiveté la tristesse vous rattrape. Qu'elle vous prenne par surprise, sans raison, au rayon légumes du supermarché.
Ce jour là, il ne servira à rien de la repousser. De continuer. De sourire. De chercher le soutien d'un ami. Il faudra accepter sa compagnie. Lui demander d'ou elle vient. La laisser vous envahir, vous submerger, jusqu'à ce qu'elle atteinde cette petite faiblesse, là, tout au fond et qu'elle s'y loge, insidieuse. Alors là, surement , elle vous fera pleurer, un peu.
Voilà, vous voyez, ca va déjà mieux. |