Le DJ, barbu, lunettes noires et bras en croix tel le fils attardé de Jésus, domine ses platines et s'abime dans sa musique à 120 bpm, sans paroles et sans mélodie. Dans la salle, quelques gothiques dépriment en silence. Sur la piste, un clone de Robert Smith, en jupe, tourne et tourne alors qu'à coté de lui, deux hétéros se dévorent dans un baiser mécanique qui n'à voir ni avec l'amour ni avec le désir. Il est temps de rentrer.
Ah, Lucie est nostalgique des soirées ou les gens lui souriaient sans avoir pris d'ecsta. |